Dans les faubourgs de N’djaména au Tchad, Amina vit seule avec Maria, sa fille unique de quinze ans. Son monde déjà fragile s’écroule le jour où elle découvre que sa fille est enceinte. Cette grossesse, l'adolescente n’en veut pas. Dans un pays où l'avortement est non seulement condamné par la religion, mais aussi par la loi, Amina se retrouve face à un combat qui semble perdu d’avance… Le titre du film, LINGUI, fait référence au mot traditionnel tchadien, que l'on peut traduire par "lien" ou "connexion". Selon le réalisateur Haroun, "Lingui" est un terme qui signifie la solidarité, l'entraide et la sympathie dans le vivre ensemble. "Au-delà de ses belles images, de son histoire émouvante et de ses performances authentiques, c'est peut-être l'évocation par Lingui de la routine banale de l'oppression, des habitudes qui perpétuent la misogynie systémique, qui est le coup le plus puissant du film."
Un drame profondément humaniste centré sur la force et la résistance des femmes face à une société dangereusement patriarcale.
Dans les faubourgs de N’djaména au Tchad, Amina vit seule avec Maria, sa fille unique de quinze ans. Son monde déjà fragile s’écroule le jour où elle découvre que sa fille est enceinte. Cette grossesse, l'adolescente n’en veut pas. Dans un pays où l'avortement est non seulement condamné par la religion, mais aussi par la loi, Amina se retrouve face à un combat qui semble perdu d’avance…
Le titre du film, LINGUI, fait référence au mot traditionnel tchadien, que l'on peut traduire par "lien" ou "connexion". Selon le réalisateur Haroun, "Lingui" est un terme qui signifie la solidarité, l'entraide et la sympathie dans le vivre ensemble.
"Au-delà de ses belles images, de son histoire émouvante et de ses performances authentiques, c'est peut-être l'évocation par Lingui de la routine banale de l'oppression, des habitudes qui perpétuent la misogynie systémique, qui est le coup le plus puissant du film."