En 1995, le Cinéma fêtait ses 100 ans. Ce film, tel un road movie modeste et têtu, interroge les « professionnels de la profession » comme dirait Godard, et amène avec lui une série de questions. Entre l’argent de l’industrie, le souci des auteurs, la virtuosité de la technique, l’évanescence ou le poids des corps, la bête remue encore et comme le dit Chabrol, le cinéma jouera peut-être au second siècle le rôle de trublion dans le monde du voir et du penser corrects.
En 1995, le Cinéma fêtait ses 100 ans. Ce film, tel un road movie modeste et têtu, interroge les « professionnels de la profession » comme dirait Godard, et amène avec lui une série de questions.